Instrumentalisation de la psychiatrie dans un contexte de répression
⏮️ Instrumentalisation de la psychiatrie dans un contexte de répression : une pratique encore rampante
La notion de "maladie politique" dans le contexte de la psychiatrie soviétique fait référence à une pratique controversée qui a eu lieu en Union soviétique. Sous le régime de l'URSS, les autorités utilisaient à large échelle la psychiatrie de manière abusive pour diagnostiquer et enfermer des dissidents politiques, des opposants au gouvernement ou des personnes considérées comme subversives. Ces individus étaient souvent déclarés atteints de "troubles mentaux" et internés de force dans des hôpitaux psychiatriques, où ils étaient soumis à des traitements inappropriés, y compris des médicaments puissants, dans le but de les réduire au silence et de les discréditer.
Cette pratique, connue sous le nom de "psychiatrie punitive", a été largement critiquée pour son utilisation politique et a été condamnée par des organisations internationales de défense des droits de l'homme. Elle illustre comment le système de santé mentale peut être politisé et utilisé comme un instrument de répression.
Malheureusement, ce mode de répression est encore utilisé routinement de nos jours et semble être en recrudescence dans certains pays comme la Russie.
L'infographie ci-dessous expose la situation actuelle en Chine.
La psychiatrisation de personnes saines d'esprit (généralement pour les faire taire) est une pratique incompatible avec une société démocratique. Elle n'est pas non plus une solution de rechange à un autre mode de détention (pour éviter des procédures fondées sur les règles de droit).
Renseignements sur les violations des droits humains par la psychiatrie répressive dans nombre de pays :
En Chine
En Iran
En Ouzbékistan https://labourcentralasia.org/en/news/punitive-psychiatric-detention-uzbekistan-s-lasting-legacy-of-soviet-repression/?f=sANwmylp
En Pologne
Au Bélarus
En Ukraine
En Crimée
Au Vietnam
En Thaïlande
"A man who posted a photo online showing himself wearing a shirt with a motto questioning the traditional reverence for Thailand’s monarchy has been admitted against his will to a psychiatric hospital, drawing concern from human rights activists."
Au Kazakhstan
En Arménie
Au Turkménistan
Au Kirghizistan
En Azerbaïdjan
Oman
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